Jean-Pierre Planque
Bien que la plupart de ses textes soient classés Science-fiction, Jean-Pierre Planque explique :
« La Science-fiction est l'outil littéraire le plus moderne pour renouer avec les contes initiatiques
et symboliques, et faire que le lien avec les racines du Sacré ne soit pas rompu. »
Il affirme être « aussi perfectionniste dans l'écriture que dans la vie » avant
d'expliquer : « le travail littéraire est toujours solidaire d'une recherche poétique
et spirituelle. » Et c'est exactement là qu'on retrouve l'essence de l'écriture de Planque ! Travailler
et retravailler pour parvenir à des récits à la fois riches et légers où ne demeure que l'essentiel. Travailler jusqu'à ce que les
mots soient bien plus que des mots, que le récit s'élève au rang de poésie et ouvre sans qu'on
s'en aperçoive à d'autres dimensions de l'esprit.
On sort ainsi de la lecture de L'Esprit du Jeu,
L'Archipel, Le
Vrai visage de Grégory (pour ne citer que ceux-là), comme de rêves personnels, comme d'une
plongée au fond de soi et de l'imaginaire humain.
(Ketty Steward)
(Ketty Steward)
La Quête des racines
Une quarantaine de nouvelles en un peu plus de vingt ans,
ce n'est pas énorme ; mais nous sommes en France, pays où les écrivains vivant correctement de leur plume se sont toujours comptés sur
les doigts de la main, pays où la production SF n'a jamais séduit véritablement le grand public – sauf peut-être dans les années
'70 où l'on comptait pas moins d'une quarantaine de collections.
Subsistant aux côtés d'éditeurs plus ou moins prestigieux, ne payant pas leurs auteurs, les fanzines de SF ( aujourd'hui, la micro-édition ) ont toujours permis – c'est même une de leurs fonctions majeures – aux écrivains débutant dans le genre de "se faire la plume". De grands noms ont ainsi fait leurs premières armes. On peut citer Jean-Pierre Andrevon, qui publia ses premiers textes dans « Lunatique », le fanzine de Jacqueline Osterrath très actif dans les années 60/70, mais ce n'est pas le seul.
Jean-Pierre Planque suivra ce chemin. Comme beaucoup de ses confrères, il publiera ses premiers textes dans des fanzines et même en créera un avec sa compagne Johanne Marsais : « Demain », 6 numéros paraîtront entre 1975 et 1977. Fanzines, revues semi-pros, magazines l'accueilleront. Il donnera plus tard deux nouvelles à « Fiction » (Le Repas du Chasseur, sous la direction de Daniel Riche, puis Karma sous la direction d'Alain Dorémieux) avant que ne commence l'agonie de cette mythique revue aujourd'hui disparue...
(François Membre)
Subsistant aux côtés d'éditeurs plus ou moins prestigieux, ne payant pas leurs auteurs, les fanzines de SF ( aujourd'hui, la micro-édition ) ont toujours permis – c'est même une de leurs fonctions majeures – aux écrivains débutant dans le genre de "se faire la plume". De grands noms ont ainsi fait leurs premières armes. On peut citer Jean-Pierre Andrevon, qui publia ses premiers textes dans « Lunatique », le fanzine de Jacqueline Osterrath très actif dans les années 60/70, mais ce n'est pas le seul.
Jean-Pierre Planque suivra ce chemin. Comme beaucoup de ses confrères, il publiera ses premiers textes dans des fanzines et même en créera un avec sa compagne Johanne Marsais : « Demain », 6 numéros paraîtront entre 1975 et 1977. Fanzines, revues semi-pros, magazines l'accueilleront. Il donnera plus tard deux nouvelles à « Fiction » (Le Repas du Chasseur, sous la direction de Daniel Riche, puis Karma sous la direction d'Alain Dorémieux) avant que ne commence l'agonie de cette mythique revue aujourd'hui disparue...
(François Membre)
Fanéditeur, puis microéditeur
Il a dirigé et animé avec Johanne
Marsais, sa femme disparue en 1979, la revue « Demain » et rejoignit, en 1984, l'équipe du fanzine
« SFère » qui publia 24 numéros et permit de très nombreuses rencontres.
On le retrouve, en 1996, dans le Vaucluse où il crée, avec Alain Artus, « La Fontaine de Pétrarque ». C'est un journal gratuit d'une dizaine de pages financé par la Société Littéraire des PTT et imprimé par la Mutuelle Générale de la Poste. Jean-Pierre Planque animera cette revue jusqu'en octobre 1998, une revue à laquelle collaboreront de nombreux poètes et écrivains locaux : Marc Maynègre, André Bonafos, André Pagès, Jean-Claude Rey, Hubert Leconte...
En février 1998, face aux difficultés rencontrées auprès des gros et moyens éditeurs, Jean-Pierre Planque crée Les Éditions du Haut Château et autoédite son roman Terraborn écrit avec Patrick Raveau. Un second volume, Émergence, réunissant deux longues nouvelles sera publié en avril de la même année. Ces deux volumes recevront de bonnes critiques et seront rapidement épuisés.
En 2000, il quitte le Vaucluse pour la Guadeloupe. Là, pendant plus de dix ans, il va continuer à animer le présent site où il proposera ses nouveaux textes, mais surtout ceux de nombreux écrivains de par le monde...
On le retrouve, en 1996, dans le Vaucluse où il crée, avec Alain Artus, « La Fontaine de Pétrarque ». C'est un journal gratuit d'une dizaine de pages financé par la Société Littéraire des PTT et imprimé par la Mutuelle Générale de la Poste. Jean-Pierre Planque animera cette revue jusqu'en octobre 1998, une revue à laquelle collaboreront de nombreux poètes et écrivains locaux : Marc Maynègre, André Bonafos, André Pagès, Jean-Claude Rey, Hubert Leconte...
En février 1998, face aux difficultés rencontrées auprès des gros et moyens éditeurs, Jean-Pierre Planque crée Les Éditions du Haut Château et autoédite son roman Terraborn écrit avec Patrick Raveau. Un second volume, Émergence, réunissant deux longues nouvelles sera publié en avril de la même année. Ces deux volumes recevront de bonnes critiques et seront rapidement épuisés.
En 2000, il quitte le Vaucluse pour la Guadeloupe. Là, pendant plus de dix ans, il va continuer à animer le présent site où il proposera ses nouveaux textes, mais surtout ceux de nombreux écrivains de par le monde...
Animateur et Webmaster
Jean-Pierre Planque a animé le
site de l'association INFINI d'octobre 1998 à juin 2009. Il a, au fil des années,
tissé de nombreux liens dans le monde du fandom SF et des amateurs des arts de l'Imaginaire. Que
ce soit en France, en Belgique ou dans d'autres pays européens. Sans oublier le Canada et certains
pays d'Amérique latine. Avec son ami Pierre Jean Brouillaud, il a notamment permis la mise en ligne
de nombreuses nouvelles de qualité traduites de l'italien et de l'espagnol. Vous pourrez découvrir
plus de 300 textes dans la partie Nouvelles du site.